4 mai 2021 | arnaud Pour voyager en Europe, bon nombre de personnes ont recours à une autorisation ETIAS. Cette procédure concerne les modalités d’entrée dans l’espace européen sans avoir à utiliser un visa Schengen. Cela implique donc une soixantaine de pays. Quelle est la différence entre le visa européen et l’autorisation ETIAS ? L’ETIAS est une autorisation électronique qui facilite le déplacement des ressortissants étrangers dans le territoire européen. Elle se distingue du Visa Schengen, car les personnes font cette demande au sein même de l’espace européen afin de pouvoir y entrer. Ces individus peuvent alors résider dans les pays membres pendant une durée de 90. Ils ne doivent en aucun cas dépasser ce délai au risque d’être sanctionnés et rapatriés dans leurs pays. Ils doivent cependant veiller à ne pas travailler et à ne pas s’inscrire à des cours ou à des formations. Ils ont toutefois l’autorisation de faire du tourisme ou de faire quelques activités commerciales. Cela a effectivement pour but de mieux gérer l’entrée des étrangers ainsi que les différents paramètres de sécurité liés à la migration. Grâce à cette autorisation, les pays membres peuvent également gérer les voyageurs qui viennent chez eux. L’application à l’ETIAS ne concerne cependant pas les personnes résidentes dans les pays membres de la communauté européenne, mais qui ne figurent pas dans l’espace Schengen. À part cela, tous les voyageurs sont donc concernés que ce soit par voie aérienne, maritime ou routière. Quelle est l’utilité de l’application ETIAS ? Face à l’augmentation du nombre de voyageurs qui circulent dans les pays d’Europe, les pays membres ont souhaité sécuriser leurs frontières. Grâce à l’autorisation ETIAS, il est devenu plus facile de maîtriser la fluctuation des touristes au sein du territoire. En plus de cela, l’application ETIAS va automatiquement déceler les personnes qui peuvent être une menace pour l’espace Schengen. Si ce cas se présente, ces individus ne pourront pas entrer en Europe. L’application ETIAS est également un moyen pour moderniser les procédures de contrôle des frontières. En effet, le travail des autorités est donc moins conséquent par rapport à la procédure du visa Schengen. En plus, ce processus aide à la réduction des crimes liés au terrorisme qui peuvent menacer les pays membres. Ainsi, pour se soumettre à ce type de règlementations, les voyageurs doivent donc fournir quelques documents personnels. Ils concernent une photo numérique, un passeport ainsi qu’une puce de passeport électronique. Ces derniers sont indispensables pour déterminer l’identité du voyageur ainsi que les différentes informations. La demande de cette autorisation s’effectue en ligne et coûte cinq euros. La réponse est donc disponible dans les heures qui viennent.