10 octobre 2018 | arnaud Bordé au sud par le Brésil et au nord par la mer des Caraïbes, le Vénézuéla que Christophe Colomb a d’ailleurs baptisé Islas de Gràcia en 1498 (île de grâce) et qui fut rebaptisé Tierra de Gràcia (terre de grâce) est loin d’être une destination touristique comme les autres. D’une superficie totale de 916 445 km² pour 31 millions d’habitants, la République fédérale du Vénézuéla a Caracas comme, ville, métropole et capitale. Assez caractéristique des paysages d’Amérique du Sud, ce pays présente la particularité de posséder un littoral de 2 800 km. Ses plages idylliques donnant sur la mer des Caraïbes contribuent allègrement à émerveiller les touristes et d’une certaine manière à entretenir cette image de carte postale si chère aux touristes. En visite à Caracas Cette capitale a tout d’une ville tentaculaire avec sa circulation incessante et son activité économique. Offrant un saisissant contraste entre les quartiers cossus du centre-ville et les bidonvilles qui pullulent sur les collines, Caracas possède plusieurs facettes. Simon Bolivar Une visite bonne et due forme de Caracas serait bien inspirée de commencer par une halte dans la maison de Simon Bolivar. C’est dans une demeure coloniale espagnole qui a été construite en 1680 que celui qui est considéré comme le héros national a vécu et fut baptisé. Parc national El Avila Plus connue des gens du cru sous le nom de parc national « Waraira Repano », cette réserve naturelle absolument remarquable empiète sur les deux États suivants : Miranda et Vargas. Ce massif surplombant la ville est considéré comme le poumon vert de la capitale. Visible depuis la majeure partie de Caracas, ce parc national qui fait le bonheur des amateurs de randonnées dispose de nombreux points d’eau. Les moins sportifs ont tout loisir de s’économiser tout en profitant d’une vue à couper le souffle depuis le périphérique du parc d’Avila. Centre culturel Corp Banca De toute évidence, la scène de ce centre culturel ne doit pas aimer le vide puisqu’elle est constamment occupée, que ce soit lors de représentations théâtrales, des expositions en tous genres, des spectacles musicaux… Quinta Anauco Il s’agit d’une maison de style colonial qui est entourée par de beaux jardins. Son mobilier du VIIe et du VIIIe siècle est tout à fait remarquable. La visite est gratuite et des concerts ont lieu le dimanche. Musée d’art contemporain Sofia Imber Occupant une place de choix sur la scène internationale, le musée d’art contemporain Sofia Imber possède des partenariats avec différentes institutions étrangères. Plus de 3 000 œuvres d’artistes de renom sont exposées. Parmi ceux-ci figurent une pléiade d’artistes majeurs à l’instar de Botero, Miro, Rodin, Braque et de bien d’autres… Ce complexe est doté d’un auditorium, d’une vaste bibliothèque, d’un centre dédié à l’audiovisuel, et d’une boutique qui n’est autre que celle du musée. Eglise orthodoxe Roumaine Constantino y Elena Se situant dans le quartier de la Lagunita, l’église orthodoxe roumaine de Constantino y Elena est une bâtisse traditionnelle. Totalement construit en bois (sapin et chêne), ce lieu de culte orthodoxe haut de 30 m a été assemblé « à l’ancienne » par des artisans roumains. S’il est une église qui vaut plus que d’autres la peine d’être découverte, c’est sans le moindre doute celle-ci.